Goffette, dans l’édito du dernier Fluide, évoque ce dernier comme étant son jouet.
Fluide n’est pas SON jouet.
Fluide ne lui appartient pas que je sache. Mais il s’y comporte comme en pays conquis.
Fluide est tout au plus une maison dont quelqu’un d’inconscient a filé les clefs à Goffette. Et qui peut les lui reprendre du jour au lendemain.
Le plus tôt serait le mieux d’ailleurs.
Car, d’ici là, c’est sûr, il y aura eu du dégât.
Il aura remplacé peu à peu les auteurs du journal par d’autres, potes au lui, fait fuir bon nombre de lecteurs, fait subir à ceux qui resteront sa prose sempiternelle… Et contribuer à supprimer les dernières lettres du mot UMOUR si chères à Gotlib.
Car, je ne vois rien en Goffette qui puisse faire penser qu’il en est l’héritier.
Il s’est juste assis sur le fauteuil du Maître, mais ça ne lui donne pas plus de talent pour ça.
Si Fluide appartient à quelqu’un, c’est à ses lecteurs.
Sans lecteurs, pas de journal. Il faudrait que Delas le comprenne. Et si Goffette a été chargé d’aller en pêcher quelques-uns ailleurs, il faudrait qu’il commence plutôt par essayer de garder ceux qui sont là.
Et, ce n’est pas le sondage qui se veut sans doute plein d’umour joint au dernier numéro du journal qui va contribuer à ça : l’almanach Vermot est plus drôle.
Quelle pitié !!!
Le seul intérêt que je vois dans le sondage, c’est que l’on peut gagner une sérigraphie de Solé.
Il n’y a rien de pire que quelqu’un qui se croit drôle et s’obstine à en convaincre autrui.
Grâce à Goffette, on en apprend un peu plus sur la nature humaine. Remercions-le pour ça. Amen.